Le nouveau successeur de Microsoft Office 2010 réclame du neuf
Lundi 16 Juillet 2012, Microsoft a annoncé et présenté officiellement sa nouvelle suite bureautique Office 2013. Puis quelques jours plus tard, l’annonce tombait : Office 2013 ne sera compatible qu’avec Windows 7, Windows 8, Windows Server 2008 R2 et Windows Server 2012. Mais pas avec XP ou Vista.
Windows XP est encore le système d’exploitation le plus utilisé
On peut imaginer que le choix de faire l’impasse sur Windows XP est une décision qui a du longtemps être discutée. En effet, si l’on considère l’utilisation des systèmes d’exploitation de Microsoft au niveau mondial, on s’aperçoit que XP représente encore la part d’usage la plus forte (43,60 % contre 41,60 % pour Windows 7 et… 6,7 % pour Vista).
Les entreprises ont préféré jusque là se reposer sur la stabilité de XP et la maîtrise acquise par les utilisateurs sur ce système d’exploitation. Egalement, la compatibilité de grand nombre d’applications avec ce système d’exploitation explique ce choix.
Une décision pour inciter les entreprises à abandonner XP
Comme le remarque un certain nombre d’observateurs américains, le choix de Microsoft de ne pas rendre compatible Office 2013 avec Windows XP (et Vista), pourrait avoir comme but essentiel d’inciter les entreprises à passer aux dernières versions de Windows.
Mais le coût d’une telle opération (coûts des licences, compatibilité des applications d’entreprise , formation des utilisateurs…) sera t-il consenti au regard du seul attrait de la nouvelle version de la suite bureautique Microsoft Office ?
Certainement pas. Mais les entreprises pourraient voir dans cette nouvelle mesure le début d’une tendance irréversible, qui les conduira à accélérer leur processus de migration.
Ou bien les décider à migrer vers un système moins hégémonique…
Que Microsoft se méfie: avec ces choix, et les coûts que cela implique pour les entreprises et les utilisateurs, il va permettre l’émergence de nouveaux opérateurs.
LINUX, pour l’instant réservé à des utilisateurs avertis, pourrait bien se décider à sortir une version grand public de son système d’exploitation, compatible avec MS office.
Et là, Microsoft aura du souci à se faire.
A trop prendre ses clients pour des vaches à lait, voire des pigeons, Microsoft pourrait bien se brûler les ailes!
Et là, Microsoft